Les personnes qui ont l’ambition de demander un prêt immobilier auprès d’une banque pour financer l’achat de leur maison ou appartement s’attendent à devoir payer également une assurance emprunteur, aussi appelée assurance de prêt. Le fait d’être passé à la cigarette électronique ou de vouloir commencer la vape est-il un frein à considérer ?
Garantie de prêt immobilier : vapoter est-il un problème ?
L’assurance emprunteur est une garantie de remboursement pour la banque qui l’exige en l’absence même d’obligation légale. Aucun prêt immobilier ne peut se faire sans elle.
Par ce truchement, l’établissement bancaire a une garantie de revoir son argent, même si la personne qui a souscrit le prêt a un problème de santé tellement grave (invalidité totale et irréversible) ou qu’elle décède, que cela l’empêche de rembourser.
La santé est donc au cœur de cette assurance qui s’accompagne d’un questionnaire médical pour les biens immobiliers supérieurs à 200 000 euros. Il faut généralement indiquer si l’on est un fumeur. Mais fumer n’est pas vapoter, alors est-ce que cela a une incidence ?
Il est certain qu’il existe une différence entre la combustion qui arrive quand on fume des cigarettes classiques et l’inhalation de vapeur quand on vapote. Pour autant, ce qui intéresse les banques ou les compagnies d’assurance, c’est la nicotine. C’est elle qui rend dépendant, c’est elle qui représente un danger au niveau de la santé.
Même si cela est tentant, mieux vaut ne pas mentir lors de son questionnaire de santé et surtout ne pas sous-estimer volontairement sa consommation de nicotine, dans l’espoir de payer moins cher ses cotisations. En cas de problèmes, l’assurance ne fonctionnerait pas.
Pourtant, il existe des moyens, même quand on vapote, de faire baisser le montant de son assurance emprunteur.
Vaut-il mieux vapoter que fumer quand on achète une maison ?
Beaucoup de personnes abandonnent les cigarettes classiques pour la vape, dans l’optique d’arrêter de fumer. Une bonne nouvelle pour leur santé, leur portefeuille, mais aussi leur projet d’acquisition.
En effet, il est possible surtout quand on opte pour la délégation d’assurance ; c’est-à-dire le fait de se tourner vers un cabinet d’assurance plutôt que vers l’assurance groupe proposée en première instance par la banque choisie pour le prêt ; de faire des économies.
Pour cela, il faut faire un comparatif, car la notion de risque n’est pas la même chez tous les assureurs. En termes de vapotage, le prix sera nettement moins élevé si une personne vape des e-liquides non nicotinés ou qui diminuent grâce à un sevrage tabagique ce niveau, au fil des mois, dans le but d’arrêter de fumer.
Certains assureurs, dans ce cadre, font une différence très nette tabagisme et vapotage et d’autres non, mais aussi entre la consommation occasionnelle et celle qui sera régulière et intensive.
Il faut alors avoir conscience de cette consommation et savoir l’estimer en nombre de grammes par mois de nicotine, sur des flacons d’une contenance donnée.
Si au fil des mois, la consommation de nicotine évolue à la baisse, pour arrêter le tabac, on peut toujours demander une réévaluation de son assurance de prêt quand on passe par un cabinet d’assurance extérieur (ou changer d’assurance), ce qui n’est pas le cas avec la banque qui demande à tous le même tarif. Le risque est alors mutualisé entre tous les clients.
Pour celles et ceux qui aimeraient arrêter le tabac, le fait de savoir qu’ils paieront moins cher leur assurance emprunteur est donc une autre bonne raison de diminuer.
Mais ils peuvent craindre les effets du manque. C’est notamment en conservant la même gestuelle, mais en permettant une diminution très progressive du taux de nicotine dans les e-liquides que la cigarette électronique est en passe de détrôner tous les autres substituts au tabac avec plus d’un million de français qui ont déjà arrêté grâce à elle.